Le titre veut tout dire je crois...plus trop de surprise...
M'enfin
Le 10 août, nous sommes allés au Ghana. Seul petit problème : nous n'avions pas pris de visa pour le Ghana, car nous n 'étions pas certains d'y aller, et que pays un visa de 3 mois pour une journée dans le pays ne valait pas vraiment le coup.
La frontière est à peu près à 5 km de Léo. On y arrive donc rapidement. Une fois passé la frontière, nous nous arrêtons à la douane ghanéenne, où on nous demande de rentrer dans un bureau pour vérifier nos passeports.
Le bureau était déjà rempli de 4 américains, dont on vérifiait les passeports. Après vérification des nôtres, on nous demande de sortir.
Parce que nous sommes étrangers et que nous n'avons pas de visa, nous devons payer le visa 48h, initialement à 50 dollars (bon pigeon blanc...). Après négociation, il est fixé à 20000 francs (soit 30 euros environ), puis 10000 francs. Ne voyant pas l'intérêt de devoir payer 15 euros juste pour aller marcher 3 heures au Ghana (et étant plutôt limités financièrement), on hésite à faire demi tour.
Marc renégociera avec le chargé de l'immigration, et baissera le prix à 5000 francs. On décide d'y aller quand même, dans l'espoir de trouver une banque où on puisse retirer des sous.
Bon, avec un prix de visa qui se négocie, on doute que l'état Ghanéen voit un jour la couleur de ces 15000 francs...
Mais parfois, ça marche aussi comme ça, on paie pour le "service".
Une fois arrivés à Tumu, on change notre peu de francs restant : le sidi (pas sure de l'orthographe par contre). En gros 250 francs = 1 sidi (655 francs = 1 euro). On se sent encore plus pauvre.
On trouvera un restaurant (où on a du attendre 2 heures) où on mangera une soupe au bœuf (à la peau de vache en fait...mal cuite en plus) avec du riz.
On ira encore rendre visite à une connaissance de Marc avant de rentrer à la maison.
Nous n'avons pas vus grand chose du Ghana, mis à part cette petite ville, mais on a pu constater que ce pays était légèrement plus riche que le Burkina : principale différence : la propreté des rues, chose inimaginable ici, où il n'y a pas de poubelles, et que tout se jette dans la rue (j'ai pas encore réussi a jeter quoi que ce soit ici...). Aussi, la majorité des rues là-bas étaient goudronnées.
Les rues ghanéennes.